La chaleur augmente-elle la pollution de l’air ?
1 août 2022
Chaque été, les températures augmentent et avec elles viennent les pics de pollution. Est-ce la chaleur qui augmente la pollution de l’air ? D’où vient cette pollution estivale et comment en limiter l’impact ? C’est ce que nous allons voir ici.
Les causes des pics de pollution en été
Nous avons pu constater ces dernières années l’impact du réchauffement climatique : des températures estivales de plus en plus hautes, des périodes de sécheresse et des vagues de chaleur toujours plus impressionnantes. Ces périodes de forte chaleur sont toujours accompagnées de pics de pollution, principalement dans les grandes villes. La pression atmosphérique augmente et emprisonne les polluants au sol. Lorsqu’il fait chaud, on utilise aussi plus d’énergie (surtout pour les climatisations) qui entraîne encore plus de pollution de l’air.
Ces pics de pollution proviennent précisément de la pollution à l’ozone, gaz provenant de réactions chimiques sous l’effet du soleil. Plus l’ensoleillement et les températures sont importants, plus la fabrication d’ozone est intense. Si sa formation n’est pas directement liée à l’activité humaine, elle est tout de même favorisée par les oxydes d’azote, essentiellement émis par le trafic routier, et par les composés organiques volatils (COV). Les rayonnements ultraviolets, des températures élevées et l’absence de vent accentuent la formation d’ozone, d’où sa présence en période estivale. C’est ce qu’on appelle un “polluant photochimique”. En grande quantité, l’ozone crée des brouillards de pollution.
Les impacts de l’ozone
Cette pollution à l’ozone entraîne malheureusement des complications chez l’être humain et dans la nature qui nous entoure.
Une des propriétés de l’ozone est sa volatilité. L’ozone est facilement transporté, touchant ainsi autant les grandes villes que les zones rurales. Chez l’être humain, il cause d’abord des irritations, une diminution des fonctionnalités respiratoires, puis des toux et des douleurs thoraciques.
L’ozone a aussi un impact sur la nature. Trop d’ozone entraîne des nécroses sur les plantes et les empêche de pousser correctement. La pollution à l’ozone altère la biodiversité et la composition des écosystèmes.
Elle provoque aussi de la corrosion, à cause du dioxyde de soufre. C’est la raison du noircissement de certains bâtiments en ville.
Comment se protéger de la pollution estivale ?
La réduction de la pollution à l’ozone est intimement liée à la lutte contre le réchauffement climatique. Si l’air en France est toujours respirable, la pollution de l’air est si grande dans certains pays qu’il est nécessaire de porter un masque à l’extérieur.
Lors des vagues de chaleur, il faut avant tout éviter les activités en extérieur pour se protéger de l’ozone, notamment si vous avez de l’asthme ou des allergies.
Aujourd’hui, la solution la plus efficace contre la pollution estivale reste l’utilisation d’un purificateur d’air chez soi, comme le Sana 300 Pro. Il permet de filtrer et de nettoyer l’air ambiant. On se débarrasse ainsi de plus de 99 % des polluants biologiques (virus, bactéries et allergènes), chimiques (comme l’ozone) et des particules fines. Choisissez un purificateur d’air utilisant un filtre HEPA, un filtre utilisé en milieu médical capable de filtrer jusqu’à 99,97 % des particules de diamètre supérieur ou égal à 0,3 µm. Dans son purificateur d’air connecté, Sana a couplé l’utilisation de lampes UV-C et la présence d’un filtre HEPA pour garantir une qualité d’air optimale.