Pourquoi et comment mesurer la qualité de l’air intérieur ?
3 juin 2022
La pollution de l’air intérieur fait parler d’elle un peu partout et elle sévit aussi bien à la maison qu’en entreprise ou dans les espaces publics. De multiples tests ont d’ailleurs démontré que la pollution de l’air à l’intérieur est 5 à 10 fois plus importante qu’à l’extérieur ! Mais dans les faits, pourquoi et comment évalue-t-on la qualité de l’air intérieur ? Nous vous expliquons tout !
Pourquoi mesurer précisément la qualité de l’air intérieur ?
Face aux méfaits de la pollution sur la santé, des mesures ont été prises pour offrir un air aussi sain que possible à tout le monde. C’est même devenu une obligation pour les employeurs qui doivent veiller aux bonnes conditions de travail de leurs salariés. La qualité de l’air en entreprise est un enjeu sanitaire global, mais également interne. En effet, avec un air purifié, les employés sont moins malades, ce qui veut dire moins d’arrêts maladie et plus de productivité.
Notons par ailleurs que la diminution des particules en suspension dans l’air, l’élimination des virus, bactéries et autres polluants par filtration permet de limiter la fréquence et donc les coûts d’entretien, avec une utilisation moindre de produits lavant et/ou désinfectants. Selon le secteur d’activité, c’est un avantage sur l’ensemble de la production, avec des processus de fabrication propres et des produits finis non exposés à des pollutions tierces.
C’est pour toutes ces raisons que la mesure de la qualité de l’air est indispensable. L’objectif étant d’une part de ne pas dépasser les Valeurs Limites d’Exposition Professionnelles (VLEP) imposées par le Code du travail et d’autre part de participer à la préservation de l’environnement. Il faut savoir que si le niveau de concentration maximum de polluants et particules est atteint, une suspension de travail s’impose jusqu’à rétablissement d’une atmosphère correcte.
Voilà pourquoi des acteurs locaux en santé publique comme l’entreprise française SANA proposent des purificateurs d’air toujours plus performants et design. Grâce à eux, l’atmosphère est assainie à plus de 99%, rapidement et en continu, garantissant une activité constante dans de bonnes conditions sanitaires.
Comment la qualité de l’air intérieur est-elle mesurée ?
L’évaluation de la qualité de l’air intérieur repose sur 3 critères principaux : la température, l’hygrométrie et la concentration en polluants et particules. La pollution peut être due à ce que l’on appelle les Composés Organiques Volatils (COV), ces gaz provenant des produits chimiques ou des matériaux de construction. Mais aussi des poussières, allergènes et de nombreux micro-organismes comme les virus, les bactéries ou les moisissures.
La température et le taux d’humidité de l’espace intérieur jouent un rôle primordial dans la pollution parce que ce sont des facteurs aggravants aux pollutions existantes. Une chaleur humide favorise le développement bactérien et les moisissures, accélère la dégradation des matériaux qui libèrent encore plus de polluants et décuplent le pouvoir irritant des COV.